Le visage de Pavil est un récit d’anticipation qui questionne sur l’écologie, l’exil et la place des croyances dans une société, de manière subtile. Une invitation au voyage, à la découverte et à l’évasion.

Habitant d'un empire imaginaire, Pavil fait un voyage qui changera sa vie et ses convictions. Lorsque son avion s’écrase à Lapyoza, un mystérieux village entouré de montagnes, il est d’abord accueilli timidement par les habitants qui se méfient de cet étranger dont on ne sait effectivement pas s’il s’agit d’un espion. Mais, petit à petit, Pavil parvient à découvrir leurs coutumes, rites et croyances qui tournent autour d’une divinité vivant au large d'une île interdite.

 

"Je suis allé chercher dans l'influence de plein de mythologies, plein de cultures différentes, pour créer un ensemble hybride", explique Jeremy Perrodeau, dont les premiers romans graphiques Crépuscule et Le long des ruines avaient déjà enchanté la critique et les lecteurs en France.

 

De manière subtile, Jeremy Perrodeau a construit son récit comme un ensemble de mystères que le lecteur cherche à élucider couche par couche et à travers les yeux de Pavil, sans jamais y parvenir complètement.

 

Qu'est-ce que cela signifie de se retrouver ailleurs ? Comment peut-on être confronté à une autre culture et une autre manière de penser les choses ? Telles sont les questions abordées à travers un monde imaginaire et un dessin aux couleurs douces, à la fois minimaliste et foisonnant, dans la lignée des estampes japonaises.

 

Lauréat du Fauve des lycéens 2024 au festival d’Angoulême, Le visage de Pavil s’est vendu à plus de 7 000 exemplaires en France et les droits de traductions ont été vendus en anglais (États-Unis, Canada), en allemand, et en turc.

Katja Petrovic
Novembre 2024