Mortagne n'est pas un patelin tranquille. Ceux qui travaillent le bois ne peuvent pas encadrer les vignerons et inversement. La haine fouette les murs. Les coups tordus pleuvent sans prévenir. Martial, lui, n'a qu'une envie : fuir. Éviter les incidents. Et échapper à la phrase que tout le monde répète : "Je suis né chasseur ! je mourrai pas gibier !" Parce que la chasse, ici, tout le monde la pratique. Sauf Terence. Il a la tronche en biais. Il ne sait ni travailler ni chasser. C'est pour ça que Martial l'aime bien. Et qu'il ne supporte pas qu'on se défoule sur lui. Mais plus les hommes sont violents avec Térence, plus la colère et le désespoir de Martial grandissent, jusqu'à la tragédie...