Lorsque la France s'effondre en juin 1940, Jacques Leboy se retrouve déporté à l'est, comme tant d'autres, sans aucune certitude quant à ce que l'avenir lui réserve. Après son arrivée au camp de Stablack, il est affecté au Stalag 1A, un camp plutôt inhabituel. Ce camp "aspilag", résultat d'un accord entre les autorités nazies et le gouvernement de Vichy, a été spécifiquement conçu pour former des officiers de l'armée française vaincue. Cette académie-camp avait un seul but : entraîner une élite française pour la "nouvelle Europe" après la victoire allemande. Au fil de son temps en captivité et de ses tentatives d'évasion, Jacques remettra tour à tour en question ses choix politiques et moraux, ainsi que sa foi en la religion et en l'humanité. Jusqu'au jour, près de 40 ans plus tard, où il partage cette partie méconnue de l'histoire avec son plus jeune fils.