Au cours des dernières décennies, les déplacements forcés de populations ont nourri un discours nationaliste et xénophobe, qui en a fait un sujet majeur de préoccupation, sans rapport avec la réalité démographique, et entraînant la mise en place de dispositifs de surveillance des frontières et de répression des exilés et des volontaires qui leur viennent en aide.
Dans le Sahara, en Méditerranée, sur la route des Balkans, tout au long d’un trajet qui dure souvent plusieurs années, celles et ceux qui partent prennent des risques considérables qu’ils paient parfois de leur vie.
Que sait-on de l’expérience des exilés, de l’action des forces de l’ordre, des formes de solidarité ?