L’économie étant une pâte trop malléable pour être laissée aux seuls économistes, Sandra Lucbert, cherche un habillage littéraire à sa critique des doxas libérales. Un refrain familier fait l’objet de toute son attention : la-dette-publique-c’est-mal. Se déploie l’énergie féroce et souvent drôle d’une Alice au pays du mensonge d’État, passée de l’autre côté du miroir économique, dessillée, remettant en question la gravité effective de la dette et dénoncant l’usage mortifère qui en est fait.