Le jouet préféré de l’héroïne c’est Totor, un cheval en peluche. Le jour où son grand père réalise son rêve et l’emmène voir de vrais chevaux au champ de courses, la petite fille est toute heureuse. Mais très vite, elle découvre qu’ici personne ne caresse les chevaux. Ils sont avant tout une affaire d’argent. Ils ont le poil brillant, pourtant l’un à l’air bizarre, l’autre tremble tandis qu’un dernier rue sans cesse. Les illustrations d’une grande force, mêlant gouache et crayon, accompagnent cette réflexion sur la place de l’homme vis-à-vis de l’animal quand seul compte l’appât du gain.