Dans l’approche économique traditionnelle fondée sur la croissance, la nature est pensée comme un stock dans lequel on puise des matières premières. La crise climatique nous contraint à changer de paradigme. Vidant le sous-sol de son concentré d’énergie fossile, nos sociétés ont déclenché le réchauffement de la planète. Elles perturbent le cycle du carbone vivant, qui permet la reproduction des espèces. En se penchant sur l’interdépendance entre carbone fossile et carbone vivant, Christian de Perthuis révolutionne notre façon d’aborder la question climatique en la liant à la biodiversité. Il nous entraîne vers une nouvelle économie où l’exigence d’équité conduit à repenser l’abondance et la rareté.