L’impasse dans laquelle nous sommes est le fruit de notre système économique, et de son virage d’après-guerre. Cette crise que nous traversons, l’auteur la compare à la performance d’un coureur de marathon. La fin de l’anthropocène, c’est notre mort, ou presque : si le marathonien s’obstine à courir, il y laissera la peau. Alors pourquoi ne s’arrête-t-il pas ? Dans cet essai, Timothée Parrique déconstruit les grands mythes aux fondements de l’idéologie mortifère de la croissance et détaille la possibilité d’une transition fondée sur la justice environnementale et l’harmonie avec la nature, le ralentissement de la vie économique et la réduction de la production et des inégalités.