Cet essai suggère d'éviter des malentendus élémentaires sur les concepts de vérité, de connaissance, ou de réalité. De nous méfier de nos préjugés métaphysiques les plus ancrés et d'œuvrer à une authentique connaissance métaphysique ; enfin, de nous installer dans un espace académique et démocratique des raisons, en démontrant que les idéaux de vérité et de connaissance constituent moins un rempart ou un déni de la vie qu'ils ne sont les meilleurs alliés de nos idéaux de solidarité et de justice sociale.