Les gestes pour connaître l’avenir ou se prémunir des maladies seront jugés superstitieux par l’un, mais religieux ou de l’ordre du folklore par un autre. Philippe Martin laisse parler les théologiens, sociologues, philosophes qui décrivent le phénomène comme une manière de faire face à l’angoisse, mais aussi les personnes superstitieuses. Ainsi, il montre comment le mot lui-même trace une ligne entre le licite et l’illicite, l’admis ou non, et dessine l’horizon d’un monde auquel on aspire.