Les "surdoués" fascinent : enviés pour leurs facultés, plaints pour leurs souffrances aujourd’hui reconnues, ils demeurent une énigme. On a identifié les caractéristiques psychologiques qui les réunissent : très fort désir d’autonomie, hypersensibilité, faible résistance à l’ennui, propension aux réflexions existentielles... Reste alors à analyser le problème essentiel : pourquoi sont-ils "surdoués" ?
Poser cette question, c’est prendre le risque de porter sur nous-mêmes, mais aussi sur la société et les institutions, un nouveau regard. C’est une démarche audacieuse, tant philosophique que politique, et salvatrice en ce qu’elle redonne à l’humain toute sa profondeur.