Djibril écrit des mails à son frère parti à Dublin, il confie son quotidien, les attentes des autres (faire de lui un athlète, un pote sans faille, un tombeur...), le vide de la maison, son rapport à son corps, au sexe. Sauf que son frère est mort, fauché par un camion... Une correspondance pour se (re)construire, pour garder le lien malgré tout. Peu à peu, la résilience et au milieu du lycée, de l'envie de tout péter ou de résister, sa première fois.
Quinze œuvres (Delaunay, Munch, de Staël, Caillebotte...) et des illustrations égrenées au fil du récit donnent corps aux personnages et aux émotions de Djibril. Un dialogue se noue entre le récit et l'Art. Un livre qui remue.