Prisca a 16 ans et des choses à dire. Nous dévorons son journal intime. Elle y confie sa quête d’elle-même, son regard désabusé sur sa mère qui se dit féministe mais traque le moindre de ses poils, son père parti il y a trois ans, sa colère contre le sexisme omniprésent (prof, élève, père de Flo, frotteur du métro), sa sœur à la porte de l’adolescence, sa relation avec Flo (son voisin/ami de toujours/amoureux/jumeau) et Sam (une fille si belle qu’elle en est irréelle).
Quinze œuvres (Frida Kahlo, Klee, Courbet, Rodin...) égrenées au fil du récit exaltent les émotions. Les illustrations nous rapprochent de Prisca. Les punchlines et vérités fusent. Émilie Chazerand frappe juste et fort.