Des salariés heureux sont des salariés efficaces. Sur ce credo, toute une panoplie de discours et de pratiques se sont introduits dans les entreprises : conseils de psys, formations au "management bienveillant", apparition de Chief Happiness Officers, séances de méditation pour conjurer le stress au travail, etc.
Au cœur de cette évolution, une nouvelle activité suscite les vocations : le coaching. Ses interventions, orchestrées par des services RH convertis aux idées de développement personnel, restent entourées d'un certain mystère. Le coaching est-il le symbole d'un capitalisme à visage humain ou au contraire l’agent d’une injonction managériale au bien-être et à l’optimisation de soi ?