Au Moyen Âge, la jouissance sexuelle n’allait pas sans trouble ni ruse, en raison du contrôle exercé par l’Église prompte à réprimer des pratiques réputées sataniques. La bonne chère aussi était à l’honneur, sous des formes aujourd’hui surprenantes quant à la nature et à la quantité des mets consommés.
Aux danses et chansons des fêtes populaires s’ajoutaient des arts de cour de plus en plus raffinés, ainsi que des exercices physiques parfois très violents, comme les tournois et les joutes. Nourri d’exemples vivants pris dans tous les milieux, l’ouvrage de Jean Verdon donne du plaisir au Moyen Âge une image singulière et, somme toute, joyeuse.