La révolution transhumaniste n'est pas de la science-fiction : les biotechnologies sont déjà capables de modifier la nature (OGM). C'est dans cette optique qu’est née l’idéologie du "transhumanisme", un courant doté de centres de recherches prestigieux et prospères. Il en va de même des technologies nouvelles : nanotechnologies, traitement du "big data", biotechnologies, robotique et intelligence artificielle. Cette révolution doit être régulée. Car ces technologies ont deux caractéristiques qui leur permettent de se soustraire aisément aux processus démocratiques ordinaires : elles se développent à une vitesse folle et elles sont extraordinairement difficiles à comprendre et à maîtriser.