L’âge de la mort et la mortalité infantile reculent, l’espérance de vie et la prise en charge des maladies progressent. Cette transition démographique qui en résulte a provoqué une transition épidémiologique : on ne meurt plus des mêmes maladies. Les maladies du siècle sont le produit même de nos sociétés et de nos modes de vie. Les humains s’évertuent à lutter contre des problèmes dont ils sont les auteurs. Pourquoi agissons-nous de manière aussi antinomique ? Parce que presque tout ce qui contribue aujourd’hui aux maladies et aux décès découle du développement économique ou de ses effets : un panorama des maladies de notre siècle et une esquisse des voies d’un changement nécessaire.