Toute sa vie, François Truffaut aura conjugué sous bien des formes une même passion pour le cinéma et la littérature. Depuis sa première lettre de jeune cinéphile à Cocteau en 1948, jusqu’à sa disparition prématurée en 1984, c’est ce goût commun pour ces deux arts qui traverse cette correspondance inédite, placée sous le signe de la transmission et de la filiation. Truffaut s’y réinvente une famille de cœur auprès de ses écrivains de prédilection (Genet, Cocteau, Audiberti, Louise de Vilmorin), et échange avec des directeurs de collection (Cayrol, Duhamel, Sabatier) et des auteurs qu’il veut adapter à l’écran (Maurice Pons, David Goodis, Ray Bradbury, Henri-Pierre Roché…).