À 6 ans, Lou joue à la barbichette avec son père. Mais lorsque Gérard la tient par le menton, la petite fille a peur de mourir. Son enfance se déroule dans la crainte permanente de provoquer l’un de ses terribles accès de cruauté. Brisé par le deuil, incapable de s’excuser, Gérard apprend à sa fille à haïr la vulnérabilité, à s’interdire toute faiblesse. Devenue danseuse, Lou exerce son art comme on se bat. C’est une amazone, toujours sur la ligne de crête de la violence – dans son art comme dans sa sexualité. Jusqu’au jour où elle découvre que la masculinité n’est pas seulement la force. Jusqu’au jour où elle découvre que cette violence reçue en héritage n’est pas ce qui la rend puissante.