Ce roman retrace les trajectoires de personnages qui n’ont qu’un point commun : la vie clandestine. D’un côté, les membres du groupe d’extrême gauche Action directe qui ont revendiqué entre 1979 et 1987 des dizaines d’attentats sans jamais formuler de regrets. De l’autre, Monica Sabolo, élevée dans une famille bourgeoise où régnaient le secret et le mensonge, à l’ombre d’un père aux activités occultes, mort sans un mot. À mesure que l’autrice progresse dans son enquête, c’est aux fantômes et aux non-dits de son passé qu’elle se confronte. De l’Italie des Brigades rouges à la France des années 80, La vie clandestine explore avec grâce l’infinie complexité des êtres, la question de la violence et la possibilité du pardon.