Quand des États ne laissent pas seulement brûler leurs forêts, mais appellent à y mettre le feu. Quand ils ne se contentent pas d’ignorer l’accord de Paris, mais le déchirent en public. Quand ils ne se bornent pas à douter des scientifiques mais les intimident. On peut affirmer qu’ils font tout pour que la planète soit détruite. Car la crise climatique produit ses gagnants – des individus pariant sur l’effondrement du monde comme sur des valeurs boursières à la baisse. Face à ce véritable coup "carbofasciste" ourdi contre l’humanité, modifier nos comportements individuels ne suffit pas. Il est nécessaire de repenser les conditions d’une révolution en faveur d’un véritable "écosocialisme".