Jean-Marc Gancille expose un tableau sans concession de la relation que l’être humain a nouée avec le monde animal, fondée sur la domination et l’exploitation. Il démontre qu’un tel carnage n’est pas seulement un éternel enfer pour les animaux mais aussi une tragédie pour l’espèce humaine en raison de la destruction des écosystèmes, une négation immorale de la sensibilité des animaux et une supercherie de l’industrie agroalimentaire, qui entretient l’idée selon laquelle il serait nécessaire de consommer des protéines animales. Enfin, il dessine une voie d’action pour "en finir avec l’anthropocentrisme" sur le plan juridique, alimentaire et agricole.