Nous affirmons prendre la mesure de la crise écologique et pourtant nous échouons à transformer en profondeur nos manières de vivre. Au-delà des lectures politique, économique et technologique de notre immobilisme, Mathieu Labonne nous propose une approche spirituelle. La crise plonge en effet ses racines dans la promesse fondatrice et illusoire de notre civilisation, selon laquelle notre bonheur serait conditionné à la satisfaction de nos désirs. Nous devons revoir notre rapport au monde ! Admettre que nous n’avons pas à le façonner à l’infini selon nos envies mais à en accepter les limites, et comprendre que nous ne sommes pas séparés mais indissociables du reste du vivant.