Avril 1917. Le maître d’école fait imaginer aux enfants une lettre aux Poilus. Fulbert, 11 ans, n’a alors qu’une idée : aller porter ce courrier à son père, sur le front.
Animé par le désir de revoir son père absent depuis de si longs mois, il mène alors une escapade secrète et périlleuse en terre inhumaine. La présence d’un enfant sèmera, un instant, le trouble sur le champ de bataille. Mais, bien vite, la guerre reprendra ses droits. Fulbert aura juste eu le temps d’embrasser son père, une dernière fois…
"Maudite soit la guerre !", répètera longtemps l’enfant, comme ose le proclamer un monument aux morts dans un village du centre de la France.