Si la notion de conflit est fréquemment étudiée dans sa dimension sociale et collective (guerres, lutte des classes…), sa dimension interpersonnelle a été rarement analysée en sciences humaines. Pourtant, le conflit est inhérent aux rapports humains. Il fait partie des formes « normales » de la relation à l’autre au même titre que la « bonne entente » ou l’évitement. Et, de la divergence d’intérêts à la défense identitaire ou encore au désir de pouvoir, de nombreux facteurs y mènent. Mais, tout en étant normal et même utile, le conflit fait peur : une fois déclenché, il a tendance à s’auto-entretenir…