Ce monologue est une conjuration de l'oubli, le temps d'une ultime promenade solitaire sur les traces de souvenirs partagés : l'enfance en Iran, des bribes de vies dans les villes universitaires anglaises, puis à Vienne, Berlin, Paris ou Budapest, dans des rues ou des cafés, toutes terres d'un inexorable exil. Aiat Fayez s'inscrit ce faisant dans l'imaginaire d'écrivains européens de l'exil, de leur tragique destinée et d'une quête de soi par l'écriture.