Londres, 1930. Vera vit pauvrement avec ses parents, Ada et Augusto, qui viennent de Trieste et parlent à peine anglais, juste assez pour faire tourner leur épicerie. En quête d’identité, la jeune Vera s’engage dans une organisation italienne à la gloire de Mussolini. Mais l’arrivée de la guerre chamboule ses espérances. Son père est arrêté et emprisonné. Lors d’un transfert sur l’île de Man, son bateau fait naufrage. Ada attend désespérément le corps de son mari… Écartelée entre sa langue maternelle et celle du pays d’adoption, Vera a du mal à trouver ses repères. Parler la langue du pays d’accueil, c’est vouloir s’intégrer au mieux ; mais n’est-ce pas renier le lieu d’où l’on vient ?