Nourri par l’expérience personnelle de l’auteur, ce carnet de notes restitue sur le mode de la diffraction une vision fantasmée de La Ville immense (qui pourrait être Le Caire) et tente d’en épuiser le mystère. En choisissant le moment où la fatigue du jeûne en révèle les points d’usure, Anton Beraber porte aussi un regard ironique et tendre sur les ratés de la rencontre entre le dogme religieux et la nature humaine.