Bertrand montre que Magellan a joué un rôle moins déterminant que ce que les manuels d’histoire nous ont enseigné. Le navigateur n’a pas franchi le cap de Bonne-Espérance. C’est sous le commandement d’Elcano que l’une des nefs partie d’Espagne y parvint. Bertrand innove en s’intéressant à tous les protagonistes de ce périple, les marins embarqués, les populations rencontrées. Le monde malais, qui n’a pas attendu les Européens pour vivre sa "mondialisation", retrouve une partie de son identité.