Ils sont une poignée qui débarque sur Ellis Island. Et avec eux, le XXe siècle qui balbutie ses premiers pas, sa conquête du bonheur et de la liberté.
Sur les photographies d’Andrew Jónsson, il y a Donato, comédien d’Italie, sa fille Emilia, prête à l’envol. Esther, l’Arménienne orpheline de tout un peuple. Et autour de Gabor, violoniste, le clan gitan. Et puis il y a ceux qui les précèdent. Ils ont commencé à constituer cette ville qui s’élance vers le ciel et l’avenir. La famille du jeune Andrew a laissé en Islande le plus profond des chagrins. Chacun tente de trouver la forme de son exil, d’inventer les fondations de son propre pays.